Masques Covid et empreinte écologique

La RTS nous apprend aujourd’hui que l’UNI-santé a publié une étude proposant une solution pour réduire l’impact environnemental des masques chirurgicaux « anti-covid ». Il « suffit » de conserver un masque chirurgical à température ambiante pendant 7 jours avant de le réutiliser. Après ce laps de temps, les chances de survie du virus sur la surface du masque sont quasi nulles. En procédant ainsi, il est possible de diviser par 10 le nombre de masques utilisés.

Le masque en tissu est aussi une bonne solution, à condition qu’il soit « fait maison » ou de production locale.

Selon l’étude, si 10% de la population suisse utilisait cette solution (« semainier ») ou de masques en coton faits maison cela équivaudrait à éviter que l’équivalent de 10 millions de bouchons de bouteilles en plastique en PP (i.e. la même matière plastique qui constitue les masques, le polypropylène) ne se retrouvent dans la nature. Un tel scénario permettrait de couvrir à lui seul environ 6% de l’objectif de réduction annuel d’UCE (unités de charge écologique) visé par la Confédération.

Pour les animateurs du flash-Info énergie, cet exemple très actuel peut être une illustration intéressante du thème de l’énergie grise à présenter aux élèves. Il pourrait même constituer un choix intéressant lorsque l’on souhaite présenter un exemple plus simple que celui de la cellule photovoltaïque (classes d’accueil, à effectif réduit, etc.).

Communiqué de presse

Etude (en anglais)