Peut-on vivre près d’une éolienne ?

Une récente étude des offices fédéraux de l’énergie et de l’environnement auprès de riverains habitants à moins de 5 km d’éoliennes révèle que la grande majorité d’entre eux ne sont pas ou peu dérangés.

  • Seuls 6% des habitants s’opposent aux éoliennes.
  • 76% des habitants jugent l’impact nul sur le bien-être.
  • 18% perçoivent une gêne moyenne à forte sans toutefois développer de symptômes de stress
  • On constate que le niveau des nuisances perçues durant la phase de planification et de réalisation du parc éolien influe fortement sur l’opinion qu’ont ces habitants de l’énergie éolienne.
  • Du côté des nuisances, ce sont les atteintes portées aux oiseaux, aux chauves-souris et au paysage qui sont le plus souvent évoquées.
  • L’étude comparée à une analyse précédente, montre que les habitants confrontés à des projets d’éoliennes ont une attitude plus négative que ceux qui habitent réellement à proximité.

Il est donc essentiel d’impliquer les riverains à la planification et dédramatiser l’implantation d’éoliennes. Ceci devrait permettre de contrebalancer des arguments souvent non vérifiés qui font mouche et créent une psychose (ondes meurtrières, baisse de la valeur des bâtiments, etc.).

La ville de Lausanne agit dans ce sens et propose une exposition pour le grand public (voir article du Temps : Lausanne prône la transparence pour réussir son parc éolien )

Si l’on regarde les arguments négatifs les plus souvent cités, seule l’atteinte au paysage constitue un élément véritablement « incontestable » et touchant directement à l’individu. On sait par contre que les atteintes aux oiseaux et chauves-souris existent mais sont faibles et gérables (on peut même arrêter automatiquement des éoliennes lors du passage d’oiseaux en migration).

La façon dont la phase de planification et de construction s’est déroulée influe également beaucoup sur la perception des nuisances ressenties ce qui montre une nouvelle fois que les effets psychologiques sont importants. Les jugements actuels sont ainsi influencés par des expériences passées et pas seulement par des nuisances objectives.

Nous subissons en continu des bruits et des gênes bien plus importantes qu’une éolienne éloignée (voitures qui passent, trains, pilonnes électriques, gaz d’échappement, épandage, tondeuses à gazon, etc.). Mais comme nous considérons généralement tout cela comme « normal », nous en souffrons peu. Notre niveau de gêne dépend donc fortement de la manière dont nous considérons l’élément perturbateur.

Imaginons un opposant aux éoliennes qui aurait milité des années, combattu les autorités, distillé tous les arguments possibles pour empêcher cette construction et promis une situation intenable aux autres habitants. Une fois les éoliennes installées, il lui sera difficile de ne pas ressentir une gêne au moindre son ou à la simple vue de l’objet qu’il aura tant combattu. Dans ce cadre, l’étude montre que la dissimulation des éoliennes (par ex. par une rangée d’arbre) diminue fortement l’impression de nuisance.

On peut espérer que cette étude permettra de dissiper une partie des craintes pour affronter les impacts réels de façon plus objective et diminuer la part psychologique dans le sentiment de gêne.

La technologie led aura-t-elle raison des lampes fluo-compactes ?

En me rendant chez Ikea vendredi passé, je n’ai trouvé dans les rayons que des ampoules led. Où sont passées les ampoules fluo-compactes ?

Sur le site Internet d’Ikea, c’est d’abord les ampoules led qui sont présentées, puis des halogènes basse tension et seulement à la 2ème page 4 modèles de fluo-compactes.

On se trouve à n’en pas douter à un tournant, mais tout n’est pas si simple….

Un choix compliqué pour le consommateur :

Les ampoules led sont vendues chez Ikea avec l’indication de la production de lumière (lumen) et il est difficile de faire le lien avec les anciennes ampoules à incandescence qui constituent la référence pour beaucoup de gens.

Voici un petit tableau de correspondances :

Pendant longtemps les ampoules led commercialisées ne dépassaient pas 800 lumens, ce qui correspond à l’éclairement d’une ampoule classique de 60 Watts.

Aujourd’hui certains modèles atteignent environ 1’000 lumens, soit l’équivalent de l’éclairement d’une ampoule à incandescence de 75 Watts.

Chez Ikea, l’ampoule led la plus puissante produit 600 lumens, soit à peu près l’équivalent de ce que produisait en lumière une ampoule à incandescence de 50 Watts. Mais Ikea annonce sur son site : « 600 lumens correspondent approximativement à la lumière émise par une ampoule à incandescence de 60 Watts. »

Sans référence ou avec une référence surestimée, certains consommateurs risquent d’être déçus en découvrant que l’ampoule la plus chère du magasin ne produit pas une très grande quantité de lumière.

Pour les puissances d’éclairage supérieures, Ikea propose encore sur son site (et j’imagine aussi en magasin) quelques modèles de fluo-compactes (équivalent incandescent 75W et 100W). Lorsque les ampoules led permettront d’atteindre ces puissances d’éclairage (1600 lumens) à des coûts acceptables, les ampoules fluo-compates ne seront probablement plus vendues par Ikea.

En ce qui concerne l’étiquette-énergie, certaines ampoules led de chez Ikea sont classées A+, une notation qui ne semble pas officielle en Suisse. A+ n’est attribué qu’aux ampoules led les moins puissantes. Ceci s’explique par la difficulté à conserver le bon rendement des ampoules led plus on monte en puissance mais également par le fait que la référence que constitue les ampoules à incandescence n’est pas constante. Les ampoules à incandescence puissantes ont des meilleurs rendements que les modèles moins puissants (une ampoule à incandescence de 100 Watts produit plus de lumens par Watt qu’une ampoule de 40 Watts).

Apprendre aux enfants à compter en lumen :

Nous assistons à n’en pas douter à un tournant technologique. En quelques années, les ampoules led auront remplacé les fluo-compactes en rayon.

En ce qui concerne l’éclairement, il est important de rapidement oublier la référence en Watts des ampoules à incandescence. Celles-ci ont aujourd’hui disparu du marché, et il s’agit de parler en lumens, une référence indépendante des technologies employées.

Dans le cadre des animations, il est donc important de faire référence aux lumens afin que les enfants s’y habituent et disposent d’ordres de grandeur (une ampoule standard = 800 lumens). La puissance électrique des différentes ampoules en Watt permet quant à elle de montrer que pour un même éclairement en lumen on consomme moins avec des ampoules économiques fluo-compactes ou led (par ex. par rapport aux ampoules halogènes).

Avantages et inconvénient des ampoules led :

Avantages :
– allumage immédiat
– souvent réglable sur variateur
– pas de mercure
– longue durée de vie (annoncée de 25’000 à 50’000 heures selon les modèles)
– couleur de lumière comparable aux ampoules à incandescence

Inconvénients :
– prix encore élevé, même chez Ikea (Frs 20.- pour une ampoule de 600 lumens)
– la diffusion de la lumière est plus concentrée vers l’avant, il y a peu de diffusion « tout autour » (cette caractéristique varie selon les modèles)
– la durée de vie annoncée est semble-t-il parfois plus courte, et il y a une baisse de luminosité dans le temps.
– les ampoules led sont très sensibles à la chaleur ce qui peut faire baisser leur durée de vie. C’est la raison pour laquelle elles disposent d’une sorte de « radiateur » en métal à l’arrière pour dégager cette chaleur; ceci explique pourquoi elles sont aussi assez lourdes. Les enfermer dans une globe en verre par exemple peut freiner l’évacuation de la chaleur et diminuer leur durée de vie.

 

Près de Rivaz, percement d’une nouvelle conduite forcée

L’énergie hydraulique, ce n’est pas seulement la grande Dixence. Des installations plus modestes et souvent méconnues existent.

En prenant la route du lac entre Lausanne et Vevey, juste avant Rivaz, la jolie cascade de Forestay est visible sur la gauche. C’est également le lieu du vinorama, un espace de dégustation des vins locaux. Actuellement, une structure métallique y est montée pour permettre de percer une nouvelle conduite forcée de 950 mètre (jusqu’à Chexbres). La conduite sera enterrée pour ne pas nuire au paysage classé patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco. Voir article du Régional Les travaux du Forestay vont durer

L’objectif du projet est de passer d’une production actuelle de 350’000 kWh/an à 2’526’000 kWh/an, soit 7 fois plus. Cet exemple montre qu’il existe un potentiel important lors de la rénovation des petites centrales hydro-électriques existantes.

Il est à noter que les lieux adaptés à l’utilisation de la force hydraulique étaient souvent connus bien avant la découverte de l’électricité. Ainsi, la force de la cascade de Forestay était déjà utilisée pour un moulin au moyen-âge (première mention écrite en 1420). Un minoterie y a aussi fonctionné jusqu’en 2001 et a été démolie depuis.

Pour en savoir plus sur le potentiel d’hydro-électricité vaudois : Mini-Hydraulique dans le Canton de Vaud, Suisse: entre potentiel et réalisation

La cascade de Forestay est aussi célèbre car elle a inspiré l’artiste Marcel Duchamp qui y a vu le corps d’une femme et l’a intégrée dans son installation « Etant donnés : 1° la chute d’eau, 2° le gaz d’éclairage (1946-1966) ». Pour info : Marcel Duchamp et la cascade du Forestay

Quelques images :

Production et consommation suisse d’électricité

Il est courant de dire que la Suisse a une électricité d’origine hydraulique à 60% et nucléaire à 40% .

Ceci est juste mais ces ordres de grandeur concernent uniquement la production d’électricité en suisse et non la consommation.

En effet, la Suisse échange son électricité avec ses voisins :

  • Elle en vend un peu près autant d’électricité qu’elle en importe.
  • Elle vend souvent aux autres pays de l’électricité chère car produite aux heures de pointe grâce aux barrages.
  • Elle achète aux autres pays de l’électricité à bas prix la nuit pour, par exemple, repomper de l’eau en haut des barrages (pour la turbiner ensuite aux heures de pointe et vendre de l’électricité à bon prix).

Mais alors, quelle est l’origine véritable de l’énergie électrique que nous consommons ?

Et bien on n’en savait rien jusqu’à très récemment…

Heureusement depuis 2006 les fournisseurs d’électricité ont l’obligation d’annoncer l’origine de l’énergie qu’ils distribuent. Ils ont même mis sur pied un site Internet qui permet de rechercher par commune ou distributeur d’électricité l’origine de l’énergie fournie de façon standard.
http://www.stromkennzeichnung.ch/fr/recherche.html

Là où le bât blesse c’est que les données fournies peuvent être très incomplètes.

Par exemple, Romande-énergie annonce :

  • Energie renouvelables : 23,09 %
  • Energies non renouvelables : 1,14 %
  • Agents énergétiques non vérifiables : 75,78%

Il semble donc que lors des échanges d’électricité l’origine de celle-ci n’est généralement pas connue ! Il est fort à parier qu’une majorité des 75% d’électricité non vérifiable provienne d’autres pays dont la production est majoritairement non renouvelable (nucléaire, charbon).

En 2009, la Confédération a annoncé les chiffres suivants pour l’ensemble de la consommation suisse :

  • Nucléaire : 41 %
  • Hydraulique : 36 %
  • Déchets et nouvelles énergies renouvelables : 2%
  • Invérifiable : 19%

Ceci démontre que dans un monde interconnecté, nos consommations d’électricité sont moins « propres » que généralement envisagées.

D’un autre côté, la Suisse doit viser une production renouvelable qui couvre le maximum de sa consommation. Elle ne peut pas imposer à ses voisins des types de production. En ce sens parler de 60% d’hydraulique et 40% de nucléaire reste toujours valable car c’est ce que nous pouvons maîtriser.

Par contre, il faut garder à l’esprit que nos économies d’électricité concernent en fait un pourcentage beaucoup plus élevé d’énergies non renouvelables, pas loin probablement de l’inverse de la production soit 60% de non renouvelable et 40% de renouvelable.

Cela pose aussi la question de la manière dont on doit évaluer le caractère écologique de certains appareils. Quelle est l’origine de l’électricité à prendre en compte (production ou consommation) pour évaluer la pompe à chaleur ou la voiture électrique ? Selon l’optique choisie, le bilan écologique peut être très différent, voir opposé.

La seule façon d’être certain de l’origine renouvelable de l’électricité que nous consommons, même si c’est virtuel, est de conclure un abonnement « vert » ou « bleu » avec son fournisseur d’électricité. Par exemple à Genève, l’abonnement de base est hydraulique. Les SIG n’annoncent d’ailleurs aucune origine inconnue (88,5% de renouvelable et 11,5% de non renouvelable sous forme de gaz naturel).

Annonce en 2009 par Confédération
Article du Temps  : D’où vient l’électricité que vous consommez?

Pourquoi veut-on interdir les chauffages électriques ?

La population du canton de Fribourg a rejeté le 25 novembre 2012 la nouvelle loi cantonale sur l’énergie qui imposait la suppression des chauffages électriques.

Article du Temps

Le canton de Vaud, va donner un délai jusqu’en 2030 pour le remplacement des chauffages électriques avec des possibilités d’exceptions si les propriétaires parviennent à baisser leurs consommations électriques (isolation, autres énergies, etc.).

voir article de 20 minutes

La Confédération s’apprête semble-t-il également à édicter une mesure semblable qui obligera les fribourgeois à quand même supprimer leurs chauffages électriques.

Pourquoi les propriétaires sont très fâchés ?

La plupart des installations de chauffages électriques sont directes. Dans ces maisons, il n’y pas de circuit d’eau, de chaudière ni de cheminée. Pour pouvoir passer à un système de chauffage central traditionnel (mazout, gaz, bois, pac), les propriétaires devront généralement trouer tous les murs pour faire passer des tuyaux d’eau ainsi qu’installer une cheminée, une chaudière, etc. Ceci va leur coûter extrêmement cher.

Ces nouvelles normes peuvent aussi sembler illogiques aux yeux des propriétaires de maisons chauffées électriquement. Premièrement, le chauffage électrique a été soutenu et encouragé par l’Etat pendant de nombreuses années. Ensuite, l’électricité en Suisse produit peu de CO2 (hydraulique + nucléaire). L’électricité est aussi très chère en comparaison des autres énergies, ce qui pousse les propriétaires de maisons électriques à ne pas trop gaspiller. Pour finir, il faudra bien chauffer ces bâtiments avec autre chose (mazout, bois, gaz, pac).

Quels arguments poussent donc les politiques à obliger ces propriétaires à changer de moyen de chauffage (au risque d’une « révolte » comme à Fribourg) ?

L’énergie électrique est une énergie de haute qualité, la transformer en chaleur est illogique
L’énergie électrique n’est pas une énergie primaire. C’est une énergie secondaire car elle doit être fabriquée dans des usines ce qui est compliqué, coûte cher et implique souvent de grandes pertes d’énergie. Faire de la chaleur après tant d’efforts est absurde car depuis les hommes des cavernes nous savons en produire en brûlant simplement des combustibles (et ceci avec de très bons rendements – presque toute l’énergie est transformée en chaleur dans une chaudière moderne). Par contre, seule l’électricité est capable de faire fonctionner nos ordinateurs, nos frigos ou nos écrans. Elle devrait donc être réservée à ce type d’appareils et non pas être « bêtement » dégradée en chaleur.

Après Fukushima la Suisse veut se passer de l’électricité nucléaire
Si 60% de notre production d’électricité est renouvelable, le reste est principalement d’origine nucléaire. Suite à Fukushima, le Conseil fédéral a décidé que la Suisse devait sortir du nucléaire. Cet objectif est très ambitieux et difficile à atteindre. Dans ce cadre, consommer l’électricité que l’on va péniblement produire grâce à des barrages, des éoliennes ou du solaire pour faire de la chaleur est peu logique. On estime qu’en Suisse les chauffages électriques consomment autant que la production de la centrale de Mühleberg, soit 5% de notre consommation d’électricité. On peut ainsi dire de façon simpliste : arrêter les chauffages électriques c’est pouvoir se passer de Mühleberg.

La pompe à chaleur permet de chauffer à l’électricité de façon beaucoup plus économique
Interdire le chauffage électrique direct ne veut pas dire interdire d’utiliser le l’électricité pour chauffer les maisons. La pompe à chaleur (PAC) utilise aussi de l’électricité mais puise environ 2/3 de l’énergie dans l’environnement. En ce sens ces lois visent à n’autoriser que les chauffages électriques performants.

Les propriétaires paient aujourd’hui ce qu’ils n’avaient pas investi au départ
Lors de la construction de leur maison, ces propriétaires ont fait de grosses économies. Le chauffage électrique direct n’utilise pas de circuit d’eau dans tout un bâtiment. Il suffit de passer dans les murs des fils électriques pour alimenter des radiateurs électriques (par contre ils paient très cher leur énergie).

Profiter du changement pour économiser
L’important maintenant est de ne pas se limiter à remplacer ces chauffages électriques par une autre énergie (mazout, gaz) car cela reviendrait à augmenter la pollution et l’utilisation d’énergies fossiles. L’objectif est de faire en sorte que cette interdiction mène à des économies d’énergie substantielles (isolations, pac, bois, solaire).

1er septembre : disparition des ampoules à incandescence

Dès le 1er septembre 2012, toutes les lampes vendues en Suisse devront au minimum correspondre à la catégorie C ce qui condamne les ampoules à incandescence (ampoules traditionnelles).

A la place, les consommateurs pourrons choisir entre des ampoules halogène, fluorescentes compactes ou à technologie led.

Les ampoules halogènes (insérées dans une ampoule de forme classique) permettent une économie de seulement 30% contre 80% pour les flo-compactes ou les led. Elles ne sont donc pas beaucoup plus économiques que les ampoules à incandescence et sont classées B ou C sur l’échelle de l’étiquette-énergie. Ces ampoules ne sont vendues qu’avec du verre transparent (pas dépoli).

Lors des animations, il est donc important de bien souligner que ces ampoules halogènes ne sont en fait pas économiques au contraire de ce qui est martelé dans les publicités. Depuis le 1er septembre, ce seront les modèles les moins performants vendus en Suisse ! Moins chères à l’achat, elles sont finalement coûteuses à l’utilisation et perdent beaucoup trop d’énergie sous forme de chaleur.

Contrairement aux rumeurs, les ampoules flucompactes ne produisent pas forcément de la lumière froide. En général, les modèles proposés produisent une lumière chaude comparable à celle des ampoules à incandescence. Mais il est aussi possible d’en acheter avec une lumière froide. C’est juste une question de choix personnel.

Pour des lieux régulièrement éclairés (enclenchements fréquents), choisir un modèle de lampe économique avec une durée de vie déclarée d’au moins 15’000 heures (la durée de vie est également une indication de robustesse).
Certaines ampoules économiques atteignent leur luminosité totale très rapidement. Privilégiez ces modèles pour des pièces visitées peu de temps ou pour convaincre les utilisateurs qui se plaignent de la « lente » montée en puissance des ampoules économiques.

Les ampoules led ont des performances énergétiques comparables aux ampoules économiques. Encore limitées en puissance et chères à l’achat, elles ont l’avantage d’être plus résistantes aux enclenchements et généralement compatibles avec les variateurs de lumière existants.

Allemagne : Puissance record d’électricité d’origine photovoltaïque

Le vendredi 25 et le samedi 26 mai 2012, l’Allemagne a atteint à la mi-journée une puissance d’électricité photovoltaïque de 22 GW (gigawatt). Ceci correspond à la puissance de 20 centrales nucléaires.

Ceci est remarquable, mais il faut relever qu’il s’agit de puissance et non d’énergie.

Sur la journée, la puissance et donc l’énergie produite varie forcément car les soleil ne brille pas toujours aussi fort qu’à midi, sans parler de la nuit ni des jours sans soleil…

Sur l’année, l’Allemagne produit un peu plus de 3% de son électricité grâce au photovoltaïque.

Image : strommix_de.jpg

Annonce en allemand sur le site du « Internationales Wirtschaftsforum Regenerative Energien – IWR »

Le recours à Internet représente 7,8% de la consommation suisse d’électricité

Selon une étude de l’EMPA, l’utilisation d’Internet représente 7,8% de la consommation suisse d’électricité.

Il serait intéressant d’avoir des détails sur l’étude pour comprendre comment ils sont arrivés à ces résultats. Malheureusement, il n’y a rien de disponible pour l’instant sur le site de l’EMPA ou de l’OFEV.

Pour les années à venir, on constate que les appareils permettant l’accès au réseau sont moins gourmands en électricité (ex. smartphones). Par contre, leur multiplication risque au final d’accroître la consommation.

En vous écrivant ce post, je contribue donc à augmenter notre consommation d’électricité. Seule consolation, en 2011 la Suisse a consommé 2% de moins d’électricité…

L’article du Matin évoquant l’étude de l’EMPA

Lien sur l’annonce par la Confédération de la baisse de consommation en 2011

Eoliennes dans le canton de Vaud, un potentiel non négligeable

Le canton de Vaud vient de dévoiler sa planification concernant les éoliennes.

9 projets ont été retenus et 10 autres le sont sous conditions.

Si les 19 projets étaient réalisés cela permettrait de couvrir plus du quart de la consommation électrique du canton de Vaud.

Contrairement aux dires de certains, les énergies renouvelables représentent donc un potentiel non négligeable.

Bien entendu, ces projets feront face aux protecteurs du paysage et aux « not in my backyard » (pas derrière chez-moi).
Mais à tout refuser on n’apporte aucune solution pragmatique et on ne contribue finalement pas à une société durable.

Annonce sur le site du journal 24heures