2010 : la Suisse consomme toujours plus d’énergie

Évolution des consommations d’énergie en 2010 :

+5,5% pour le mazout extra-léger
+10,8% pour le gaz naturel
+0,6% carburants
+4% de la consommation d’électricité.

Cette nouvelle n’est pas très encourageante bien que l’utilisation des énergies renouvelables progresse un peu et que l’augmentation des énergies de chauffage s’explique est en partie par un hiver froid.

L’arrivée de voitures moins gourmandes (par ex. diesel) a permis de stabiliser la consommation de carburants.

pdf de l’artic   le publié sur le site de la TSR

Le nucléaire en Europe

Voici un lien sur une carte de la TSR qui montre les différentes situations et options dans le domaine du nucléaire en Europe.

http://info.tsr.ch/cartes/info.php?carte=46

Si l’Allemagne a décidé de la sortie du nucléaire et que la Suisse pourrait la suivre, d’autres pays comme l’Angleterre ou la France semblent ne pas vouloir abandonner l’atome.

Il est aussi important de s’interroger sur les modes de production de l’électricité qui viendrait à remplacer le nucléaire. En effet, installer à la place des centrales nucléaires des centrales au charbon accentuera l’épuisement

Solaire : Palexpo plus fort que le Stade de Suisse

La plus grande centrale solaire photovoltaïque de Suisse sera installée sur les toits de Palexpo à Genève. Palexpo va ainsi détrôner le Stade de Suisse à Berne.

Article sur le site de la TSR

« L’installation d’une puissance de 4,2 MW fera passer le canton de Genève à une puissance de production d’électricité solaire de plus de 12 MW dès 2012. Cette hausse est en accord avec l’objectif de 15 MW à l’horizon 2015, fixé par la politique cantonale de l’énergie. »

 

 

La voiture électrique, la solution ?

Voici un article polémique qui remet en question l’intérêt de la voiture électrique.

Il contredit toutes les informations des constructeurs qui présentent la voiture électrique comme 100% écologique alors que tout dépend de la source d’électricité.

Par contre, il est aussi un peu biaisé dans ses arguments. Par exemple, il souligne le problème du temps de charge en omettant de préciser qu’on pourrait imaginer un système où les automobilistes viendraient changer de jeu de batteries dans les stations-services. Celles-ci auraient été chargées auparavant, par exemple grâce au solaire ou à des éoliennes.

Néanmoins, cet article a le mérite de nous faire réfléchir à d’autres solutions : transports publics en ville, conduite douce, voitures ultra sobres car légères, etc…

l’article du temps

Les réacteurs nucléaires dans le monde

Voici un lien sur une animation interactive qui montre l’évolution du nombre de réacteurs nucléaires dans le monde.

animation BBC

Cela répond déjà à une question souvent posée dans les animations : Combien y-a-t-il de réacteurs nucléaires dans le monde en 2011 ???

Il est intéressant de voir le nombre de pays augmenter mais aussi le boom des années 70-80.

A noter que le graphique indique le nombre absolu de centrales par pays et ne tient donc pas compte de la population ou de la surface de ceux-ci.

2010 : la consommation électrique en Suisse repart à la hausse !

2010 n’a pas connu comme en 2009 une baisse de la consommation d’électricité (-2%), bien au contraire (+4%) !

Voir le post de la tsr : Electricité: consommation suisse en hausse

Il est intéressant de noter que 10% de la consommation est due à des chauffages électriques.

Cette augmentation s’explique principalement par 3 facteurs :

– reprise économique et modes de vie
– climat (chauffages)
– augmentation de la population

Voilà de quoi lancer un débat sur la croissance, la démographie et nos modes de vie…

Les investissements dans les énergies propres progressent

Un rapport du G20 publié ici : Who’se winning the clean energy race ? montre que la Chine est le pays qui investit le plus dans les énergies propres.

Remarquez aussi que c’est dans le domaine du vent et du solaire que les investissements sont concentrés.

Bien entendu, il y a aussi beaucoup d’investissements dans des énegies « sales », mais c’est un signe encourageant.

Voici deux graphiques tirés de cette étude :

Gaz de schiste

On parle beaucoup ces derniers temps du gaz de schiste.

Image : Gaz_schiste_puit.jpg

Voir article de 20minutes : article 20 minutes

Cet article est comme toujours très « résumé » et sous-entend que l’utilisation du gaz de schiste sera utilisé pour la production d’électricité alors qu’il peut être utilisé comme du gaz naturel conventionnel (électricité, chauffage, transports). A le lire, on aurait trouvé une solution au problème de l’épuisement des énergies fossiles car les réserves sont énormes. Bien entendu, tout n’est pas si rose…

Les schistes bitumeux sont des roches (qui ressemblent à de l’ardoise) qui contiennent des hydrocarbures. Jusqu’à présent, les schistes étaient peu exploités du fait de la difficulté d’extraction des hydrocarbures qu’ils contiennent et donc des coûts engendrés.

Avec le prix du pétrole qui va en augmentant (raréfaction, consommation mondiale en hausse) ces réserves deviennent soudain intéressantes car :

– il y a d’énormes réserves de schistes bitumeux sous la terre
– de nouvelles méthodes permettant de forer « verticalement » puis « horizontalement » ont été développées
– ce surplus de gaz non conventionnel pourrait freiner l’augmentation des prix dû à la raréfaction des ressources et répondre à la croissance de nos consommations.
– les gisements de schistes sont bien répartis sur la planète. Beaucoup de pays sont intéressés à moins dépendre de l’étranger pour leurs énergies fossiles (par. ex. USA, France, etc.)

Mais l’exploitation des schistes bitumeux pose de nombreux problèmes :

– une part des réserves estimées sera inexploitable (trop profond, sous les océans, pas assez rentable, etc.). De plus, ces estimations partent généralement d’un taux d’extraction idéal qui est rarement atteint. Comme pour le pétrole, et peut-être encore plus pour les schistes, la majeure partie des hydrocarbures restera emprisonnée dans la roche.
– le coût d’extraction sera élevé (influence sur le prix)
– il s’agit d’énergie fossile dont l’utilisation sera polluante
– il s’agit d’une énergie non renouvelable (cela ne fera que repousser le problème de l’épuisement des ressources fossiles).

L’extraction entraîne surtout de nombreux risques :
– risque de fuites de gaz
– utilisation de grandes quantités d’eau pour l’extraction (cette eau aurait pu servir à d’autres utilisations comme l’agriculture)
– l’eau utilisée est polluée par des solvants et devra être traitée.
– l’utilisation de solvants pour extraire le gaz représente des risques de pollutions graves des nappes phréatiques

Voir l’article suivant : info de l’Association Québécoise de
Lutte contre la Pollution Atmosphérique (AQLPA)

Le gaz de schiste en Europe

Une des raisons qui a mis récemment le gaz de schiste sur le devant de la scène médiatique est l’autorisation par le ministre français Jean-Louis Borloo de recherches de gisements dans le Larzac, la Drôme, les Cévennes et l’Ardèche. Sa décision a entraîné une levée de boucliers des milieux de la protection de l’environnement.

Il y a d’autres gisements potentiels en Europe, même en Suisse semble-t-il :

Voir : graphique du ‘European Energy Review’

Affaire à suivre…